VTC ou voiture achetée : quel est le mode de transport le moins cher ? (Crédits photo : Shutterstock)
Être propriétaire d’une voiture, ça peut coûter cher
Avoir une voiture dans une grande agglomération française ça a un coût. Dans une étude publiée en 2018, le comparateur Le Lynx révélait ainsi que les urbains dépensaient en moyenne 3 624 euros tous les ans pour les voitures. Un coût qui monte à 4 711 euros pour l’automobiliste parisien.
Outre le prix du permis de conduire , la place de parking représente une dépense conséquente. A Paris, son coût moyen va jusqu’à 1704 euros par an quand il est de 1 056 euros à Lyon. Autre poste de dépense important, celui de l’ assurance de l’auto . Dans une ville comme Marseille, celle-ci grimpe jusqu’à 784 euros en moyenne, selon Le Lynx quand elle n’est « que » de 585 euros par an en moyenne à Nantes.
Les coûts d’entretien du véhicule (entre 70 euros et 90 euros) et les amendes (très variables en fonction du lieu où l’on réside) sont à considérer également. Ainsi, les amendes de stationnement sont bien plus chères à Lyon (48 euros) et Paris (43 euros) qu’à Lille (17 euros) ou Nice (16 euros).
A cette avalanche de coûts, il faudra encore ajouter le carburant , les péages ou les réparations en cas d’accidents, non pris en compte par l’étude. La question d’un recours régulier à un service de VTC se pose alors.
VTC : plus chers au quotidien, moins chers ponctuellement
Tout va dépendre de votre usage et de vos besoins réels en matière de voiture. Selon les données du comparateur de VTC Eurcab, le prix d’une course permettant de rallier le centre de Paris à la première couronne va de 17 euros en formule économique à 50 euros pour les VTC de luxe.
A raison de deux courses par jour, pendant 5 jours, le budget annuel d’un client parisien sera compris entre 7 000 euros et plus de 20 000 euros sur un an. Toutefois s’il s’agit d’un usage ponctuel, limité à quelques jours dans la semaine, voire dans le mois, l’opération peut s’avérer intéressante.
Il est nécessaire de mettre régulièrement en concurrence l’ensemble des acteurs du marché. Selon la course et le jour de la prise en charge, les écarts de prix entre les plateformes peuvent aller de plus de 50 % à plus de 170 %, selon Eurcab.
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